𝐍𝐨𝐬 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐯𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐥'𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞
- Dominique CERDAN
- 7 mai 2024
- 1 min de lecture
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐆𝐫𝐚𝐜𝐪 ?

En plongeant dans le dossier de la BnF, je découvre que l’écrivain avance sans plan, sans canevas ni programme, se laisse entraîner par son sujet avant d’y adhérer pleinement.
Ainsi se produit le « miracle surgi du hasard », « aussi improbable, aussi imprévisible qu’un coup de foudre ».
« Le meilleur moment d’un livre, c’est quand on le recopie ».
Pour le reste, j’ai l’impression de retrouver les mots d’Eri de Luca.
Julien Gracq copie une première fois son texte et le corrige, principalement en retranchant. Puis il le met au net, en n’apportant plus que quelques mises au point. Tout se passe sur la page, où le texte progresse ligne à ligne, correction après correction.
Il utilise la marge de gauche comme Jean Giono utilisait ses carnets, il y recueille les idées qui se présentent au fil de la plume et seront employées dans les lignes ou les pages suivantes : « Presque toujours, pendant que je travaille à une phrase, je jette dans la marge une amorce ou un fragment qui concernent la phrase suivante : une espèce d’appât. »
Écrit à partir de la présentation de l’exposition de la BnF et d’un article de Jérôme Villemoz
#atelierdécriture #lecture-correction
Et vous, comment procédez-vous ?
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