Ce matin, j'ai refermé ce livre de Julien Gracq. Du fond du canapé, je regarde le ciel, toujours le même, à chaque fois différent. Je ne vois plus de fleurs devant la fenêtre, seulement des pots de semis. Dans le tiers supérieur, un croissant de lune. Je le contemple et, à ce moment-là, je retombe en enfance. Je pense à la ville, à certaines villes où j'ai vécu, au béton, au bitume, à ces flots de piétons, à ces files d'auto que l'on disait mobiles. Des hommes s'acheminent, d'un point à un autre, pour des raisons variées, le plus souvent les mêmes : travailler, acheter, rentrer chez soi. Autrefois ils sortaient, parfois. Dans le coin supérieur d'une autre fenêtre, le soleil se lève.
top of page
Dans l’Atelier d’Éléonore
bottom of page
Comentarios